bilan cinéma 2011 deuxième partie
Les films que j'ai vu cette année bien que peu nombreux étaient très variés : très longs ou très courts, avec un bon début et une mauvaise fin ou l'inverse. Mais ce n'est pas notre sujet, notre sujet ce sont deux prix dignes des oscars.
Je repère très rarement des références même évidentes dans les films mais cette année j'en ai trouvé une et elle m'a suffisamment perturbé pour que je m'en souvienne jusqu'à présent. La référence WFT ?! de l'année nous vient donc de « X-Men : le commencement » où un officier russe dit dans la radio de son bateau « Ici Alexandre Nevski, vous m'entendez ? ». Ce nom est le titre d'un film russe des années 30. ça se passe pendant le climax du film en pleine bataille navale et je suis dit quelque chose comme « Hein ? Il a dit ça ? Il a bien dit ce que je pense ? J'ai rêvé ? Non je ne pense pas... Personne n'a l'air de réagir ? C'est une référence cachée ? Une blague des traducteur français ? La hasard ? Ah merde ça fait 5 minutes que je ne suis plus le film je ne comprend plus ce qu'il se passe ! ».
Et le prix de la pire séance de l'année est décerné à Drive ! Le film en lui même m'a un peu déçu après un début pourtant magistral mais je me demande si ma perception n'a pas été influencée par mes horribles voisins pendant la projection.
Il y a un âge avant lequel il ne faut pas amener des enfants au ciné parce qu'ils ne sont pas capables de comprendre ce qu'il se passe par eux-mêmes et ont constamment besoin d'explications. Ils passent alors leur temps à dire « C'est qui lui ? » ou « Il est mort ? Pourquoi il est mort ? » etc etc... Ça peut être énervant mais bon comme ce sont des gosses on peut les pardonner. En revanche quand ce sont des femmes de 50 ans, beaucoup moins. Mes deux voisines ont passé leur temps à dire des choses comme « C'est qui ? On l'a déjà vu ? » alors qu'il y a 10 personnages à tout casser dans le film et que le qui en question était Ron Perlman qui est quand même difficile à confondre avec un autre.,, Elles ont soufflé quand le film était trop calme et ont sorti des « ohlala je veux pas voir ça » quand il était trop violent. Tout ça tue un peu la tension dramatique.
Je me suis donc poussé de quelques sièges mais je n'ai pas eu de chance puisque je suis tombé sur un couple de semi-racailles qui parlaient aux personnages du film.
Extrait de la BO de Drive